STAVRIDES YVES

Di Folco et Stavrides

Di Folco et Stavrides

Biographie

Né à Soisy-sous-Montmorency, docteur en gestion, Yves Stavridès est entré en journalisme aux Nouvelles Littéraires en 1979. Puis il a rejoint L’Express, où il aura passé vingt-sept ans de sa vie comme grand reporter puis comme rédacteur en chef en charge des grandes enquêtes. Ses reportages à répétition en Sicile, en Russie, aux Etats Unis, en Chine, au Vietnam lui serviront des années plus tard dans l’écriture de Criminels (Perrin /Sonatine). Il est par ailleurs l’auteur de Marchands d’Art, un livre d’entretiens avec Daniel Wildenstein (PLon). On lui doit également quelques scénarios et dialogues, dont Que les gros salaires lèvent le doigt, de Denys Granier-Deferre.

Criminels, Histoires vraies

Le journaliste Philippe Di Folco et l’ancienne plume de L’Express Yves Stavridès ont décidé de faire resurgir du passé les criminels les moins célèbres de l’Histoire, dans une galerie de portraits saisissante.

Question pour grand oral de l’ENA : un assassinat peut-il changer le cours de l’Histoire ? On connaît les cas les plus rebattus -l’archiduc François-Ferdinand, Reinhard Heydrich, John Fitzgerald Kennedy… Le journaliste Philippe Di Folco et l’ancienne plume de L’Express Yves Stavridès ont décidé de faire resurgir du passé des cas moins célèbres.

Leur galerie, qui court du XVIe siècle à aujourd’hui, est saisissante. Voici s’avancer Giuseppe Zangara : le 15 février 1933, il tire quatre fois sur le président Roosevelt, à Miami, mais le rate de peu. Chaise électrique. La France n’est pas en reste. Une certaine Germaine Berton se met en tête d’assassiner le polémiste de L’Action française, Léon Daudet. Elle décharge finalement son Browning sur Marius Plateau, secrétaire général du parti monarchiste. Signe particulier : elle était l’amante de Philippe Daudet, fils du « gros Léon » ! Acquittée.

A côté de ces amateurs du crime, Di Folco et Stavridès dressent aussi les portraits effrayants de professionnels. On ne citera que Vassili Blokhine, le « bourreau de Staline », qui, trente ans durant, exécutera des centaines d’opposants (dont l’écrivain Isaac Babel) dans les caves de la Tcheka. Lui s’éteindra de sa belle mort. La vie est parfois injuste (Jérôme Dupuis, L’Express)

Parution

  • Criminels, Histoires vraies, Philippe Di Folco et Yves Stavridès, Sonatine-Perrin, nov. 2014