09/25/15

PolarLens, ce sont les parrains qui en parlent le mieux

20 ans de PolarLens

Quelques illustres parrains se sont confiés sur leur vision du salon du livre policier

 

Jean-Hugues Oppel, parrain de l’édition 2005

C’était le bon temps de l’Espace Bollaert – et j’ai souvenir d’avoir été un parrain ravi, content, comblé… quoique peu plébiscité par le public cette année-là, hélas ! Alors, question souvenir marquant, je préfère les mettre au pluriel et rassembler toutes les belles rencontres que j’ai faites au salon de Lens depuis que j’y viens, tant dans les classes, à la médiathèque et derrière mes livres en signature – rencontres qui englobent bien sûr tous ceux (mention particulière à nos chauffeurs traditionnels) et surtout toutes celles de l’organisation… Continuez !

JHO

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Franck Thilliez, parrain de l’édition 2006

Nul besoin de dire que le salon du livre policier de Lens est celui le plus cher à mon coeur, parce qu’il correspond à de multiples « premières fois » qui ont toutes été marquantes dans mon parcours d’homme et d’écrivain.Il a tout d’abord été mon premier salon du polar en tant que visiteur. L’envie d’écrire me titillait, à l’époque (il y a bien 15 ans !), et pouvoir rencontrer des écrivains (bien vivants !) a été une chance formidable.Il a ensuite été mon premier salon en tant que romancier ! A l’époque, en 2004 je crois, j’étais un « jeune » auteur débutant que le milieu littéraire ne connaissait absolument pas, et l’organisation du salon a eu la gentillesse de m’inviter pour ma toute première. J’étais passé de l’autre côté de la table des dédicaces, j’y ai rencontré mes lecteurs, c’était formidable.Il a finalement été mon premier salon en tant que parrain, en 2006, j’étais vraiment très fier et honoré. Depuis ce temps, je suis toujours resté fidèle au salon. Parce que nous avons grandi ensemble, et parce qu’il est à l’ambiance de notre région : convivial, ouvert et empli d’humanité. Je ne puis que lui souhaiter encore une longue, longue vie.

Franck Thilliez

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Philippe Lefait, parrain de l’édition 2007

De l’usage de la répétition…

La première fois que je suis venu à Lens comme « juge » de romans noirs, j’ai évoqué une tante de Montigny en Gohelle à qui je dois mon tropisme polar. A côté de la cage de son ouistiti, elle dévorait la Série noire en sifflant ses whiskies avant de balancer les bouteilles dans le jardin et de laisser pousser le gazon. Goodis, Hammett, Thompson, c’est elle. Plus tard, il y aura Frédéric Fajardie, sa critique radicale et subversive du brouet politique avant même que l’extrêmisme ne s’installe… et une grande amitié qui nous aura duré jusqu’à sa mort en 2008.A l’époque, j’avais écrit :  » Souriant, je revenais entre Saint-Léger et Bollaert pour parrainer le salon du livre policier. On a les églises qu’on peut.  » Aujourd’hui Le Louvre est au cœur du coron et installe une nouvelle fierté. Pour ma part, j’ai continué à fréquenter les mêmes chapelles éditoriales. Fidelité est d’ailleurs un joli mot de minuit. Il vaut pour toutes celles et ceux que j’ai croisés ici et qui viennent signer « au cœur du bassin minier » comme il était dit autrefois. Qu’ils soient commissaire ou adepte de la contrainte oulipienne chère à Perec, publicitaire ou régional de l’étape.

Je garde de mon premier parrainage lensois en 2007 le souvenir d’une poigne ferme et attentive. Je retrouvais à l’identique trois décennies plus tard la main de Bernard Vosgien que j’avais connu autrefois au lycée Condorcet comme censeur. Il était désormais élu en charge de la culture. L’élève avait expérimenté l’autorité naturelle. Le journaliste la retrouvait dans la conversation que nous avons eue et dans l’engagement et les intentions d’un homme qui estimait que le football ne pouvait pas tout pour la cohésion sociale et qu’un livre à l’occasion, collection noire ou pas, était un excellent chemin de traverse. Parce qu’il nécessite du temps et quel qu’en soit le support, le fait de lire reste l’un des moyens les plus efficaces pour résister à l’immédiateté envahissante, à la « catastrophe civilisationnelle » évoquée par le philosophe Jean-Luc Nancy quand il dénonce l’accouplement intéressé de la technologie et du marché.Pour celui qui est né dans le coin, aller à Lens est donc l’opportunité d’une belle nostalgie. Y parrainer un salon du livre, c’est aussi, par gros temps de zapping généralisé, rappeler la force du texte.

Philippe Lefait
Septembre 2015

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Bernard Schaeffer, parrain de l’édition 2008

 » L’ambiance du Polarlens est étrange…unique ! Ce curieux  mélange, sous un même toit, dans un seul lieu, d’auteurs de polars à « la plume torturée », de lecteurs « assoiffés » de sensations obscures et parfois inavouables, de promeneurs cherchant un coupable nous plonge dans un indéfinissable bonheur d’être là… et de revenir  »

Bernard Schaeffer

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Eric Halphen, parrain de l’édition 2009

« J’ai appris à aimer le Nord. Je me souviens de mes débuts comme juge d’instruction à Douai, ma découverte des gens, si conviviaux, des terres aussi, au charme si particulier, et puis des expressions obscures telles que « va te mucher » ou « elle s’est revue » traduites par ma greffière. Aussi j’avais accepté avec enthousiasme, en 2009, d’être le parrain du salon de Lens, et je n’avais pas été déçu : de l’ambiance, de la vie, des tables rondes intéressantes, et un déjeuner avec M. le maire et son équipe qui reste en ma mémoire. Je reviendrai, avais-je dit, sourire aux lèvres. «  On y est presque  »

Eric Halphen

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Claude Cancès, parrain de l’édition 2015

Trois souvenirs resteront gravés dans ma mémoire, comme une partition de musique allant crescendo.Tout d’abord  j’ai été époustouflé par la minutie, la rigueur, la passion dont fait preuve l’équipe de la ville de Lens, lors de la préparation du salon. Son enthousiasme ne peut qu’être communicatif. Ensuite la conférence sur l’histoire du 36 quai des orfèvres que j’ai donnée quelques jours avant l’ouverture du salon m’a rempli de joie. J’ai rencontré des auditeurs très attentifs, curieux et chaleureux. On dit que les gens du Nord ont le soleil dans le coeur. Moi qui suis du sud, je le confirme haut et fort. Enfin les deux journées passionnantes du salon aux côtés de mon amie et collègue Danièle Thierry. J’ai retrouvé de nombreux auditeurs ayant assisté à ma conférence, et nous avons pu prolonger les échanges entamés quelques jours plus tôt.

Claude Cancès

 

09/3/15

10-oct. – Si douces, si perverses, les serial killeuses

« Si douces, si perverses, les serial killeuses »

Projection débat animée par Stéphane Bourgoin

 

Samedi 10 octobre – 15h
Le petit théâtre de la Médiathèque Robert Cousin

Animations gratuites

Sur réservation polarlens@mairie-lens.fr

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08/14/15

26 fev. – Nuit Serial Killers : La Belgique du crime

La Nuit Serial Killers fait son retour le 26 février 2016

Stephane Bourgoin à PolarLens 2015La Nuit des Serial Killers prendra également la couleur de la Belgique avec un programme spécifique « La Belgique du crime » .  Proposé et animé par Stéphane Bourgoin, le plus grand spécialiste français des tueurs en série. Nous vous donnons rendez-vous le vendredi 26 février 2016 à partir de 20h au Centre Arc en Ciel de Liévin (sur réservation).

Vendredi 26 février 2016 – 20h
Centre Arc en Ciel
9 place Gambetta – 62800 Liévin
Public averti
Entrée gratuite
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03/11/15

Polars en liberté

Polars en liberté -PolarLens 2015Un millier de livres sur le réseau Tadao !

Du 9 au 22 mars, le polar vient à votre rencontre

 

Polars en Liberté, qu’est-ce que c’est ?

Un millier de Polars sont éparpillés sur le réseau Tadao du 9 au 22 mars : menez l’enquête ! Dans les bus, les boutiques, sur les Lignes Bulles 1-2-3-4 et 41 ou sur le stand spécial Polars en Liberté* : retrouvez-les, empruntez-les, échangez-les avec d’autres voyageurs !

Où trouver le stand spécial Polars en Liberté ?

  • Lundi 9 mars de 7h à 9h en Gare Bus de Lens
  • Mercredi 11 mars de 9h à 11h sur le marché de Liévin (place Gambetta)
  • Vendredi 13 mars de 10h30 à 12h30 en Gare Bus de Lens
  • Samedi 14 mars de 14h à 16h au centre commercial de Noyelles Godault
  • Lundi 16 mars de 9h à 11h au niveau du centre d’échanges Clemenceau à Béthune (centre ville, près du Furet du Nord)
  • Mercredi 18 mars de 11h à 13h au niveau du centre d’échanges Provinces à Bruay La Buissière
  • Vendredi 20 mars de 9h à 11h centre ville d’Hénin Beaumont

Ouvrez l’oeil… il n’y en aura pas pour tout le monde

 

03/5/15

Interview de Claude Cancès

polarlens-claude-cances-conference-2015Claude Cancès, parrain 2015 de PolarLens

 

Monsieur Cancès pouvez-vous vous présenter ?

J’ai  vécu une belle, très belle aventure durant trente-cinq ans au 36 Quai des Orfèvres. Et pourtant comme tous les flics du 36 j’ai fréquenté la misère et la mort au quotidien ainsi que le dit si joliment Georges Simenon dans La première enquête de Maigret. J’ai passé ma vie à poser des questions et à m’en poser : le crime, pourquoi, comment ? Où passe la frontière entre le bien et le mal, l’ordre et le désordre, l’acte légal et l’illégalité, la folie et la raison ? Depuis la sortie de la première édition de Histoire du 36 Quai des Orfèvres, je vis une deuxième aventure fabuleuse. Je parcours l’Hexagone Dans les salons du livre, les médiathèques, les cercles littéraires, les facultés, lycées collèges, écoles de police, je rencontre des gens normaux ou qui sont censés l’être. Je me livre à cet exercice inédit pour un flic, parfois périlleux mais toujours exaltant, de répondre aux questions de mes lecteurs. Je continue à vivre au rythme de cette maison de ces joies et de ses …peines.

Comment en êtes vous venu à l’écriture ?

Je pensais à tort ou à raison que tout avait été dit, écrit et filmé sur le 36. Comme de nombreux collègues qui ont fait une longue carrière au 36, j’étais périodiquement sollicité par des éditeurs ou des journalistes pour écrire mes mémoires, mais j’avais toujours décliné l’offre, préférant me livrer dans le Gers, pays de mon épouse, à la randonnée pédestre et à la pratique du saxo avec mes amis musiciens, dans leurs « bandas ». En septembre 2009, quelques jours après son mariage, mon fils, qui est un passionné de lecture, me dit au cours d’un tête-à-tête : « Cela me ferait tellement plaisir si tu écrivais ton vécu, Papa. » Ce cri du cœur a emporté tous mes scrupules et je lui ai promis de répondre positivement à la première sollicitation qui me serait faite. Deux mots reviennent souvent dans mes livres : la chance et le hasard. Trois jours après l’entretien avec mon fils, mon ami Charles Diaz, contrôleur général de la police nationale, historien et écrivain de talent, m’appelle pour me dire qu’il se trouve chez l’éditeur Luc Jacob-Duvernet, lequel cherche un flic qui a bien connu le 36 pour écrire son histoire, de sa création à nos jours. Je ne pouvais imaginer, en donnant mon accord, que mon fils allait être à l’origine de cette nouvelle aventure, que j’allais à travers la France parler de mon 36, de la vie, des 100 ans de cette grande dame que nous dénommions « Maison » entre nous, preuve s’il en était besoin que les flics du 36 constituent une grande famille.

Vous êtes le Parrain de cette édition de PolarLens, pourquoi avoir accepté l’invitation ?

Après avoir lu mes réponses aux deux premières questions, le lecteur comprendra aisément, que je suis très honoré d’avoir été sollicité pour parrainer le PolarLens,un festival que fréquente assidûment mon amie Danielle Thierry. Nous avons eu la même passion pour ce métier de flic . C’est en outre une auteure de grand talent qui a obtenu le prix du quai des orfèvres 2013 pour son roman « Des clous dans le cœur ».

 

Interview réalisé dans le cadre du dossier de mars du Lens Mag

 

11/20/14

Prix du quai des Orfèvres 2015

Prix du quai des Orfèvres 2015 pour « Tromper la mort »

Maryse Rivière remporte le prix du quai des Orfèvres 2015 avec son roman « tromper la mort »

Tromper la mort de Maryse RivièreLe prix du quai des Orfèvres 2015 a été attribué, mardi 18 novembre, à Maryse Rivière pour son roman Tromper la mort, éditions Fayard.

Navigante à Air France sur moyens et longs courriers pendant vingt-cinq ans puis Responsable du service culturel de Gournay-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), Maryse Rivière a déclaré écrire depuis une dizaine d’années. Son premier polar, « Sous le Signe de la Souris » (Liv’Editions), a reçu le prix du Goéland masqué en 2009.

Dans « Tromper la mort », Maryse Rivière entraîne son lecteur dans une traque infernale d’un tueur en série érudit, entre la France et l’enfer des tourbières irlandaises où l’on ne trouve « pas assez d’eau pour noyer un homme, pas assez de bois pour le pendre, pas assez de terre pour l’enterrer… »

 

11/14/14

Concours de nouvelles

Concours de nouvelles PolarLens

Ecrivez une nouvelle avec des stars du Polar

PolarLens, le salon du livre policier de la ville de Lens vous offre une opportunité unique d’écrire une nouvelle avec l’un de nos auteurs invités. Franck Thilliez, Stéphane Bourgoin, Claire Favan, Maxime Gillio, Philippe Masselot, Jean-Hugues Oppel, Elena Piacentini et Danielle Thiéry ont chacun écrit le début d’une nouvelle policière inédite, et proposent à leurs lecteurs de la terminer.

Vous vous sentez l’âme d’un romancier en herbe ? Vous désirez avoir votre nom à côté de celui de ces auteurs confirmés ? Que votre texte fasse partie d’un recueil de nouvelles qui sortira lors du prochain Salon du Polar de Lens ? Plus une minute à perdre, tentez votre chance ! Adressez la lettre de motivation la plus originale, la plus convaincante, la plus stylée, la plus surprenante, avant le 15 décembre 2014 à l’adresse suivante : polarlens@mairie-lens.fr

Un jury sélectionnera les huit courriers les plus séduisants et leurs auteurs auront la lourde tâche d’écrire à la suite de nos romanciers.

Modalités du concours

  • Concours non rétribué. Les lauréats abandonneront les droits de leur texte et verront leur nouvelle publiée dans un recueil distribué gratuitement le jour du Salon ;
  • Lettre de motivation au format numérique d’une page maximum ;
  • Chaque envoi devra faire apparaître l’identité complète du candidat, son adresse postale, sa date de naissance et un numéro de téléphone ;
  • Seuls les candidats n’ayant jamais été publiés à compte d’éditeur peuvent prétendre participer au concours.
11/6/14

Projections débats avec Stéphane Bourgoin

Les serial killer’s débarquent à Lens

Projection débats sur le thème des tueurs en série le 15 novembre à Lens

polarlens-stephane-bourgoinDans le cadre de PolarLens, le 19ème Salon du Livre Policier, la ville de Lens propose des projections débats. Ces projections seront animées par Stéphane Bourgoin, éminent spécialiste français des tueurs en série. Rendez-vous le samedi 15 novembre à 15h à la médiathèque Robert Cousin de Lens ( réservation conseillée )

  • Documentaire : Une femme sur la trace des sérial killer’s (version française : 52 minutes) Débat
  • Fiction «  Il marchait la Nuit » d’Anthony Mann et Alfred Werker avec Richard Basehart (USA 1948 : 79 minutes)

Renseignements et réservation :

Petit Théâtre de la Médiathèque Robert Cousin
13D Route de Béthune – 62300 Lens
03 21 69 08 30

Réservation conseillée – Jauge limitée – Entrée Gratuite – Public averti