Didier BONNET

En retraite après avoir exercé pendant 42 ans le métier de sapeur-pompier, et féru de romans historiques, Didier BONNET sort en 2019 son premier roman : le déshonneur des Sainte-Croix dont l’intrigue se déroule au milieu du XVIIIe siècle. Publié dans la collection « Polars en Nord » ce premier opus rencontre un franc succès, si bien que l’auteur récidive en 2021 avec La vengeance du samouraï qui remet en scène ses personnages Adrien Leboeuf et Bartholomée Diacre dans un thriller historique qui mêle avec efficacité l’aventure et le fantastique.

L’énigme est bien ficelée et maintient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page : en 1757, l’arrivée d’un seigneur japonais à Arras fait grand bruit. Il vient chercher assistance auprès du roi pour retrouver son père, débarqué en France 14 mois auparavant, et qui n’a, depuis, donné aucun signe de vie. Commence une enquête pleine de rebondissements entre Brest et Arras, tandis qu’un mystérieux tueur s’évertue à effacer toute trace permettant de retrouver le noble étranger.


Après deux polars historiques, l’ex lieutenant-colonel des pompiers a voulu donner une autre orientation à sa jeune carrière d’auteur. Ancien homme de terrain, il l’a arpenté de nouveau longuement pour mieux plonger ses personnages dans des territoires que les Nordistes connaissent et apprécient. On est pris dans le tourbillon de l’enquête en territoires non inconnus. Les premiers retours sont prometteurs.

Installé entre Lens et Arras depuis qu’il a raccroché le képi et vite viré les plannings surchargés, Didier Bonnet s’est, comme un peu tout le monde, interrogé pendant le confinement. Certes, il n’était pas déçu de l’accueil du Déshonneur des Sainte-Croix et de La vengeance du samouraï, mais il avait besoin d’explorer d’autres pistes, de se lancer dans un genre plus populaire. C’était dit, ce serait dans le polar pur et dur, cuisiné à toutes les sauces et lié aux plumes les plus illustres du monde. Peu importe, il voulait faire du Bonnet. Du bon, Dubonnet, du Bonnet. Qui ne tente rien, n’a rien…

Comme il n’habite pas tout seul là-haut, ce passionné d’enquête et de prise de notes sur le terrain, l’auteur a commencé fort : pourquoi Kazimir Lévinsky, un brave mineur retraité, né en Pologne, rescapé des camps et qui habite à Lens, prend-il une balle en pleine tête au pied du phare rouge de la jetée de Boulogne ? Rien de moins…

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