Notre parrain – Alexis Laipsker

Ex journaliste au Point et animateur télé et radio, Alexis LAIPSKER est également l’une des figures les plus reconnues du poker aux yeux des spécialistes comme des téléspectateurs. Il dirige le cercle de jeu Club Circus à Paris.

Auteur d’ouvrages sur le bluff et les techniques de manipulation, en 2020 il surprend et signe … Et avec votre esprit, un polar à l’intrigue machiavélique et redoutablement efficace.

Avec le glaçant Le Mangeur d’âmes, il confirme tout son talent et devient la nouvelle voix du polar 2021! Son troisième opus, Les Poupées, est largement plébiscité par les lecteurs, la presse et les libraires et lui vaut de remporter le prix de la Ligue de l’imaginaire. L’année suivante, Hurlements remportera le prix du festival sans nom.

La commandante GUARDIANO inspire le 7ème art…

C’est au printemps 2024 que sortira le film “Le Mangeur d’âmes” adapté du roman d’Alexis LAIPSKER avec Virginie Ledoyen et Sandrine Bonnaire / réalisé par Julien Maury et Alexandre Bustillo.


 

 

L’auteur nous fait également une belle surprise pour la 26ème édition du polar Lens en présentant en avant-première son prochain roman « D’entre les morts ».

 

 


L’INTERVIEW! 

 

Cher Alexis, vous êtes le « pilote » de notre Lens express, parrain de la 26ème édition du Polar Lens. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle ?

Alexis LAIPSKER – C’est un véritable honneur et une grande surprise. Bien sûr, cela va vous sembler être un compliment de circonstance, mais je suis sincèrement très attaché à ce salon. Il y a ici une ambiance, une effervescence que l’on ne retrouve pas toujours.
Ici, les gens sont chaleureux, enthousiastes. J’y ai fait de belles rencontres, j’ai eu de beaux échanges. Et puis, j’ai un attachement avec la ville de Lens.
Et, pour revenir à votre question, puisque c’est moi qui pilote le Lens Express, je peux vous assurer que ça va décoiffer !

Polar Lens s’inspire cette année des sombres histoires de notre capitale. Est-ce que Paris vous inspire vous aussi ?

AL- Oui et non. Je suis né et j’ai grandi à Paris, j’aime cette ville mais je n’y ai jamais situé mes romans. J’aime autant faire découvrir des décors peut-être moins évidents.

 Lire vos romans, c’est la garantie d’un final surprenant avec de multiples rebondissements : auriez vous quelques secrets à nous dévoiler sur l’écriture et la construction de vos polars qui impressionnent tant vos lecteurs ?

AL- Je crois que la base est d’avoir une histoire solide. C’est ça, en définitive, qui va tenir le lecteur en haleine. Il veut savoir pourquoi. Après, vous avez raison, j’aime manipuler le lecteur, multiplier les bluffs, les rebondissements et terminer sur un final magistral ! C’est beaucoup de travail car il faut savamment doser les indices et les pistes. La récompense suprême c’est de voir le lecteur se dire : « Mais oui ! Tout était sous mon nez ! ». J’aime qu’on pense à mon livre longtemps après l’avoir refermé.

« Les mangeurs d’âmes » sortira prochainement dans les salles obscures… Quelle est votre implication dans l’adaptation au cinéma de votre roman ?

AL- J’ai été consulté tout au long du processus d’écriture du scénario. Je me suis très bien entendu avec les scénaristes, les réalisateurs et le producteur est devenu un ami. J’ai assisté à quelques scènes lors du tournage. Le résultat est très réussi. C’est un film que j’assume complètement. Bien sûr, les amoureux du roman trouveront beaucoup de différences, mais il ne faut pas comparer deux œuvres différentes. La question est : Le mangeur d’âmes est-il un bon film ? Je suis convaincu que oui.

 « D’entre les morts » sera disponible en avant-première sur notre salon et on est impatient de le découvrir… Pouvez-vous nous donner quelques indices laissés sur la scène de crime ?

AL- D’entre les morts est un pur thriller dans la lignée des Poupées et de Hurlements. Après une course poursuite endiablée, un cadavre est retrouvé. Le seul témoin parle d’une mystérieuse dame blanche. D’un autre côté, on suit un mystérieux personnage qui enterre des corps de femmes. Et enfin, on fait la connaissance d’une jeune femme qui part à la recherche de son passé et qui a un étrange rapport avec la mort. Évidemment, tout va se recouper dans un final qui est, sans aucun doute, le plus percutant que j’ai jamais écrit.