Loïc BUSSY

Avocat au barreau de Douai, Loïc Bussy est l’auteur de « L’Éternelle innocente », récit qui retrace le mystère Véronique Lardé, « veuve noire » accusée d’avoir tué son mari, en 2012, et qui s’est suicidée dans sa cellule au premier jour de son procès en 2016.

Véronique Lardé, 45 ans, s’est suicidée le 25 octobre 2016 dans sa cellule de la prison de Sequedin. La veille, son procès pour assassinat s’était ouvert devant la cour d’assises de Saint-Omer. Elle était accusée d’avoir tué son mari, Frédéric, en octobre 2011 et d’avoir dissimulé son corps dans le cimetière militaire de Courcelles-le-Comte, entre Arras et Bapaume. Le corps en décomposition a été découvert un mois plus tard et Véronique Lardé placée en garde à vue en février 2012.

Loïc Bussy, avocat au barreau de Douai, était le conseil des parties civiles (la famille de Frédéric) au procès qui s’est ouvert le 24 octobre 2016. Compte tenu du suicide de l’accusée, le procès n’est pas allé à son terme mais l’avocat en garde un souvenir marquant. Véronique Lardé a-t-elle empoisonné Frédéric, était-elle cette veuve noire insaisissable ? On ne le saura jamais. Elle est et demeurera « l’éternelle innocente ».

Au fil d’un récit précis, documenté et nourri de son témoignage au plus près de l’enquête, Loïc Bussy apporte un éclairage personnel sur l’affaire. On suit l’avocat dans les coulisses de la garde à vue, l’intimité du cabinet de la juge d’instruction, dans le secret du couple formé par Véronique, Frédéric et les hommes qui ont partagé sa vie. Son récit, qui se dévore d’une traite, interroge sur la nature humaine, sa complexité et les tourments qui accompagnent la naissance d’une « femme criminelle ».

(L’observateur / La Voix du Nord)

https://www.lavoixdunord.fr/1428233/article/2024-02-08/l-avocat-loic-bussy-en-dedicace-pour-l-eternelle-innocente-ce-samedi-douai

https://www.lobservateur.fr/douai-nord-affaire-troublante-celebre-avocat/


Avocat des parties civiles, L. Bussy revient sur le dossier criminel de Véronique Lardé, accusée d’avoir tué son mari Frédéric. En attente d’un éventuel renvoi de son procès, après quatre ans d’emprisonnement, elle est retrouvée pendue dans sa cellule. Ce récit soulève les questions des suicides en prison et des femmes criminelles.