Interview d’Emmanuel Grand, vainqueur du prix PolarLens 2015

Terminus BelzPrix PolarLens 2015

Rencontre avec Emmanuel Grand, le vainqueur du prix 2015 pour son livre Terminal Belz

Emmanuel Grand est le lauréat du prix littéraire 2015 de la Ville de Lens qui récompense son premier roman « Terminus Belz » paru aux éditions  Liana Lévi en janvier 2014.

En toute modestie de notre part, qu’avez-vous ressenti en recevant ce prix ?
Emmanuel Grand : Je suis très heureux d’avoir remporté ce prix. On n’écrit pas pour recevoir des prix, mais ça fait plaisir. Et puis, j’ai été nominé sur beaucoup de prix en 2014, mais seulement nominé, alors là je me suis dit : ça y est.

Qu’est-ce que cela vous  a apporté ?
EG : Un beau bandeau sur mon livre en format Poche. Pour les nouveaux lecteurs, ça matérialise le fait que beaucoup d’autres lecteurs ont aimé ce livre et c’est un vrai atout.

D’autres prix sont-ils venus couronner « Terminus Belz » ?
EG : Oui. Le prix Tenebris du polar Canadien.

D’autres parutions depuis ?
EG : Un petit Polar édité par le Monde et la SNCF : « Pavillon Rouge à la Baule ». Il a été monté pour la radio pour diffusion sur France Culture le samedi 12 septembre 2015. Mon second roman Les Salauds devront payer (lire ci-dessous) chez le même éditeur est paru le 7 janvier !

 

A propos de « Les salauds devront payer »

Près de Valenciennes, dans le Nord, Wollaing fut longtemps une ville industrielle. L’usine Berga, principal moteur de l’économie, fonderie de plomb, employa jusqu’à 1150 salariés en 1969. Dans les années 1970, la situation empira progressivement. Le vieillissement des installations, la sévérité patronale, les rachats de l’entreprise, l’intransigeance syndicale, autant de causes qui entraînèrent en 1983 la fermeture de Berga. Pour les ex-employés, rares furent les reclassements réussis. Des investisseurs profitèrent des aubaines fiscales, mais leurs entreprises disparaissaient vite, plongeant leurs salariés dans une précarité de plus en plus flagrante. Certains achetèrent des bistrots.  Fredéric Wallet créa une salle de musculation. Rémy Leroy devint ferrailleur. Un autre alla travailler sur le port d’Anvers. La plupart vivotèrent ainsi durant trente ans, avec peu d’espoir de boulot pour leurs enfants…(….)

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Mais pour tenter une vie ailleurs, ou simplement échapper à la misère ici, il faut beaucoup d’argent. Les banques sont exigeantes, heureusement que certains prêteurs via Internet se montrent plus généreux. Néanmoins, il faut rembourser, et dans une minorité de cas, l’emprunteur ne peut pas. C’est là que Freddie Wallet et son ami Gigi, Gérard Waterlos, interviennent pour le recouvrement des dettes. Carrure musclée et air menaçant suffisent souvent pour des remboursements, parfois ils cognent. ….Après “Terminus Belz” (Prix PolarLens 2015, Prix Tenebris 2015 au Québec), ce deuxième polar d’Emmanuel Grand confirme les qualités de l’auteur.

source action-suspense.com